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Le mal de dos : l’impact de ce trouble musculo-squelettique sur les entreprises

Les troubles musculo-squelettiques (TMS) et plus particulièrement le mal de dos sont une préoccupation grandissante pour de nombreux travailleurs chaque année. Qu’il s’agisse de lombalgies, de sciatiques ou de tour de reins, ces affections affectent la qualité de vie et des conditions du travail (QVCT) des salariés, et devient un véritable à surmonter pour les entreprises.

Le mal de dos concerne plus de 8 français sur 10

La lombalgie commune est le mal de dos le plus répandu. Elle concerne tout le monde ou presque : plus de 8 français sur 10 ont déjà eu mal au dos pendant ou après leur travail. Si des secteurs comme l’aide et le soin à la personne, le BTP, la logistique ou encore l’agroalimentaire sont les plus frappés, aucun travailleur n’a la certitude de pouvoir y échapper. Présente dans tous les secteurs d’activité, cette pathologie entraîne un préjudice économique significatif pour les entreprises.

L'Impact Financier des TMS pour les entreprises

Outre son impact sur la santé des salariés, le mal de dos représente également un enjeu économique avec un coût direct pour les entreprises de 1 milliard d’euros. En effet, 1 lombalgie sur 5 entraîne un arrêt de travail et représente 30 % des arrêts de travail de plus de six mois. De plus, la lombalgie liée au travail a entraîné la perte de 12,2 millions de journées de travail, soit 57 000 équivalents temps plein.

Quelques chiffres sur la lombalgie…

  • 20% des accidents du travail
  • Près de 15% des accidents de trajet
  • 30% des arrêts de travail de plus de 6 mois
  • 2 mois d’arrêt en moyenne pour un accident du travail
  • Plus d’1 milliard d’euros de cotisations versées

Les coûts directs

Le coût direct de plus d’1 milliard d’euros pour les entreprises correspond à leurs cotisations accidents du travail et maladies professionnelles et se décompose de la façon suivante : 120 millions d’euros pour la prise en charge des soins, 580 millions d’euros pour les indemnités journalières, et 300 à 350 millions d’euros pour les séquelles. La lombalgie, à elle seule, équivaut au coût total des autres TMS.

Pour une entreprise à la tarification individuelle réelle ou mixte, le coût direct est un enjeu important : plus il y a d’accidents, plus ce coût augmente. Il englobe : le taux de cotisation assurance, les médecins, les pharmacies, les hôpitaux, la rééducation de la victime, les indemnités journalières, les pensions et les rentes, le fond de prévention et les potentielles sanctions pénales ou civiles.

Tandis que pour les TPE et PME de moins de 20 salariés, même si les tarifications ne varient pas, il y a un coût qu’il ne faut pas omettre : les coûts indirects 

Les coûts indirects

Après les coûts directs, vient s’ajouter les coûts indirects qu’il ne faut pas négliger ! Selon l’INRS (l’Institut National de Recherche et Sécurité), ces coûts indirects pourraient être jusqu’à 10 fois supérieurs aux coûts directs. Ces dépenses, qui pourraient être évitées, impactent la performance globale de l’entreprise.

Les coûts indirects sont nombreux, à commencer par le temps de convalescence du blessé, la gestion administrative de l’accident, des indemnisations complémentaires, la problématique de remplacement ou encore le coût de formation du remplaçant.

Cette désorganisation des services peut entrainer une perte de savoir-faire, des retards de livraison, de production, de projet jusqu’à engendrer des retards voire des pertes de contrats.

D’un autre côté, elle peut également favoriser une baisse de motivation des autres salariés, une détérioration du climat social et donc ternir l’image de l’entreprise.

Optimiser la santé au travail : défis et actions contre les troubles musculo-squelettiques (TMS)

Ainsi, les troubles musculo-squelettiques et en particulier le mal de dos représentent un défi de taille, mais réalisable, pour les entreprises. Les coûts engendrés, qu’ils soient directs ou indirects, et l’impact sur la qualité de vie des salariés souffrant de mal de dos doivent devenir pour les entreprises, des éléments déclencheurs d’actions de prévention. Ces actions sont nombreuses et chacune doit veiller à réduire les facteurs de risques liés à l’activité, qui, par la même occasion, conduira à l’amélioration de la performance et de la santé économique de l’entreprise.

La sophrologie : une approche préventive contre les TMS

Au-delà des pratiques traditionnelles, la sophrologie émerge comme un outil préventif efficace contre les TMS. En agissant sur la relaxation musculaire, la respiration contrôlée et la gestion du stress, elle favorise une meilleure qualité de vie au travail (QVT) et contribue au bien-être des travailleurs.